Gardian & ennuisEra of Dust :: Accueil et Préparation :: Règlement et Contexte :: Événements passés :: Summer Camp 2024
# Gardian & ennuisLun 20 Mai 2024 - 13:02
L'homme qui venait de vous adresser la parole vous conduisait jusqu'aux abords des écuries de l'immense terrain qui lui appartenait. Tout autour de vous, alors que l'herbe des pâtures était haute et plutôt sèche, des chevaux broutaient paisiblement, parqués derrière des barrières en bois.
Vous vous rapprochiez des bâtiments, puis il vous fit entrer dans l'un d'entre eux par une porte. Il y faisait plus sombre qu'à l'extérieur, et Sergio lui-même décida de faire une petite pause pour s'habituer au changement de luminosité. Il y faisait tout aussi chaud qu'au dehors, néanmoins. Les rayons du soleil caressant directement votre peau en moins. L'air était chargé d'odeurs diverses et variées, intenses, allant de la plus légère et agréable, celle d'un foin frais qu'on venait de déposer dans les auges, à celle plus âcre de la paille souillée par les excréments, en passant par celle, notable des animaux qui vivaient en ces murs.
Ça sentait le cheval.
Des hennissements se firent entendre, quelques renâclements, des sabots frappant le sol, non pas pour marquer l'impatience, mais pour simplement faire leur vie.
Il s'arrêta devant un petit local, au sein duquel vous entrâtes. La première chose notable, ce fut l'odeur, forte, du cuir, émanant de dizaines de selles, entreposées contre le mur sur leurs portants respectifs, émanant de filets et de leurs rênes, parfaitement alignés avec la même rigueur. Une rangée de tapis venait parfaire les équipements et permettait de poser un nom sur cette pièce. La sellerie.
Suite à ces directives, Sergio plaça sur vos deux bras tendus une selle. Un objet imposant, assez lourd, dont les étriers étaient remontés et les sangles rabattues par-dessus pour ne pas vous encombrer. Il se dirigea ensuite vers les tapis, prit celui attitré au même nom que la selle, avant de le poser sur cette dernière, ajoutant un petit poids supplémentaire à votre fardeau. Enfin, il attrapa une bride, qu'il balança nonchalamment sur son épaule, avant de sortir, vous enjoignant à faire de même, et à se mouvoir dans l'allée centrale de l'écurie, sous le regard, parfois curieux ou inquisiteur, des quelques chevaux qui daignaient passer une tête par-dessus la porte de leur box.
Le gardian finit par s'arrêter devant un box d'où aucune tête ne sortait. Sur la porte, fermée par un simple loquet, une plaque en ardoise, avec un nom écrit à la craie. L'homme déverrouilla le fermoir, poussa le battant et s'invita dans la petite pièce, avant de se tourner vers vous, tapota l'encolure de l'équidé qui vivait là, qui remonta la tête pour vous observer.
Gardian & ennuis
Summer camp 2024Sergio.
- C'est vraiment sympa de ta part de nous filer un coup de main, amigo.
L'homme qui venait de vous adresser la parole vous conduisait jusqu'aux abords des écuries de l'immense terrain qui lui appartenait. Tout autour de vous, alors que l'herbe des pâtures était haute et plutôt sèche, des chevaux broutaient paisiblement, parqués derrière des barrières en bois.
Vous vous rapprochiez des bâtiments, puis il vous fit entrer dans l'un d'entre eux par une porte. Il y faisait plus sombre qu'à l'extérieur, et Sergio lui-même décida de faire une petite pause pour s'habituer au changement de luminosité. Il y faisait tout aussi chaud qu'au dehors, néanmoins. Les rayons du soleil caressant directement votre peau en moins. L'air était chargé d'odeurs diverses et variées, intenses, allant de la plus légère et agréable, celle d'un foin frais qu'on venait de déposer dans les auges, à celle plus âcre de la paille souillée par les excréments, en passant par celle, notable des animaux qui vivaient en ces murs.
Ça sentait le cheval.
Des hennissements se firent entendre, quelques renâclements, des sabots frappant le sol, non pas pour marquer l'impatience, mais pour simplement faire leur vie.
- Là, on y est. C'est pas notre été, cette année, soupira-t-il en enlevant son chapeau à bord plat, passant une main sur son front pour y déloger quelques gouttes de sueur avant de remettre son couvre-chef en place. T'as pas grand-chose à t'occuper, j'ai des p'tits gars que j'ai engagé comme palefreniers. J'vais te montrer comment on selle un cheval, si jamais tu sais pas faire, demande-leur, ils t'aideront. Après, on ira voir Pedro, c'est lui qui gère ton groupe, vous irez vers l'Ouest pour rattraper les taureaux et les ramener un peu plus dans le coin. C'est là où il y a les marais. Tu verras, le paysage vaut le détour, amigo.
Il s'arrêta devant un petit local, au sein duquel vous entrâtes. La première chose notable, ce fut l'odeur, forte, du cuir, émanant de dizaines de selles, entreposées contre le mur sur leurs portants respectifs, émanant de filets et de leurs rênes, parfaitement alignés avec la même rigueur. Une rangée de tapis venait parfaire les équipements et permettait de poser un nom sur cette pièce. La sellerie.
- Tiens, tends tes bras en avant. Resserre-les. Voilà. Fais gaffe, le poids surprend un peu, des fois.
Suite à ces directives, Sergio plaça sur vos deux bras tendus une selle. Un objet imposant, assez lourd, dont les étriers étaient remontés et les sangles rabattues par-dessus pour ne pas vous encombrer. Il se dirigea ensuite vers les tapis, prit celui attitré au même nom que la selle, avant de le poser sur cette dernière, ajoutant un petit poids supplémentaire à votre fardeau. Enfin, il attrapa une bride, qu'il balança nonchalamment sur son épaule, avant de sortir, vous enjoignant à faire de même, et à se mouvoir dans l'allée centrale de l'écurie, sous le regard, parfois curieux ou inquisiteur, des quelques chevaux qui daignaient passer une tête par-dessus la porte de leur box.
Le gardian finit par s'arrêter devant un box d'où aucune tête ne sortait. Sur la porte, fermée par un simple loquet, une plaque en ardoise, avec un nom écrit à la craie. L'homme déverrouilla le fermoir, poussa le battant et s'invita dans la petite pièce, avant de se tourner vers vous, tapota l'encolure de l'équidé qui vivait là, qui remonta la tête pour vous observer.
- Et voilà la bête ! T'en fais pas, elle mord pas !
︎ Era of Dust
En bref
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# Re: Gardian & ennuisSam 29 Juin 2024 - 11:34
Gardian et ennuis
Feat. ???
Il n’était jamais monté à cheval. Et pourtant, ce n’étaient pas les sports équestres qui manquaient et qui auraient pu ravir ses parents - de toute façon, l’équitation était un sport noble, beaucoup de de ses disciplines l’étaient également et surtout un sport de riches, généralement. Peut-être aurait-il fait un excellent joueur de polo ou un excellent cavalier de saut d’obstacles, qui sait...
Toujours est-il qu’Isaac avait surtout été piqué par la curiosité de s’aventurer une fois de plus hors des carcans rigides de son origine sociale pour découvrir l’Iberia - du moins une petite région - à cheval et découvrir le métier des gardians - qui avaient une authenticité chaleureuse appréciable, pour le jeune noble - au cours de ce camp d’été et le cruel manque de main d’oeuvre en ce moment.
C’était comme ça qu’il s’était présenté, avec d’autres, à leurs professeurs référents qui avaient transmis cette offre d’aide demandée par les gardians. C’était comme ça qu’il se retrouvait, seul, devant Sergio, qui le conduisait vraisemblablement aux écuries en le faisant passer devant des hectares de pâture.
Quand il entra dans la bâtisse, gagnant un peu d’ombre mais sans perdre une once de chaleur, son nez se plissa quelque peu en faisant la découverte de ces fortes effluves animales mais il ne broncha pas pour autant. Il lui fallut quelques secondes pour commencer à s’habituer à cette atmosphère relativement étouffante, et une poignée de plus pour commencer à apprécier la rusticité de l’endroit tout en écoutant les explications qu’on lui servait.
- D’accord, obtempéra-t-il à toutes ces indications.
Le Kleinschreiber suivit le gardian jusqu’à la sellerie, entra à sa suite dans la pièce, obéit aux nouvelles injonctions tandis qu’on lui posait sur les bras une selle encombrante et déjà usée s’il en jugeait par le cuir qui s’effritait par endroits. Et heureusement pour Isaac, la nature surhumaine que le Naraka Catana et ses entraînements à présent quotidiens lui permettaient de porter la chose sans trop en souffrir - et sans cela, il aurait eu bien des peines à la tenir de cette façon.
Enfin, leur périple au sein de ce bâtiment s’acheva devant un box, dans lequel Sergio entra, sans paraître inquiet quant à l’association de la monture et de ce cavalier inexpérimenté. Mais il était l’homme qui connaissait ses bêtes, il savait sans doute quel duo pouvait être compatible… non ?
Isaac entra à sa suite dans la pièce étroite sans aucune hésitation, notant le nom du cheval dans un coin de sa tête. Diego. Ça sonnait bien, et très ibérien en même temps. Puis son regard se posa sur l’équidé, un cheval assez grand à la robe palomino, qui semblait l’observer placidement.
Oh… il avait connu pire qu’un cheval, comme bête. Du genre un pangolin géant bardés d’écailles, apte à creuser comme une taupe et sauter comme un kangourou et qui tenait surtout à l’étriper. Le Kleinschreiber avança doucement une main, laissa l’animal la renifler et s’en désintéresser pour ensuite la poser contre son chanfrein et la remonter paisiblement jusqu’à son front, un petit émerveillement candide, si rare, se peignant sur son visage.
Sergio lui montra ensuite comment seller Diego, avant de lui mettre le filet, expliquant au jeune noble comment le faire lui-même aussi - et lui montra plusieurs fois comment faire ouvrir la bouche du cheval pour y mettre le mors avant de prendre les rênes et d’emmener le cheval et le futur cavalier à l’extérieur. Diego avait déjà une petite préparation en amont, il avait été brossé et les sabots curés par, peut-être, les palefreniers qui bossaient là, que le Kleinschreiber croisa et salua d’un signe de tête.
On lui avait donné un chapeau - comme les gardians - pour se protéger des coups de soleil sur la tête et la nuque. Puis on l’aida à monter sur son destrier, qui ne bougea pas d’un poil, avant de lui faire enfiler les étriers. Pedro prit ensuite le relais de Sergio, donna quelques brèves explications au britannien avant de lui indiquer de rejoindre le reste des petits volontaires qui avaient d’ores et déjà trouvé montures à leurs pieds.
Mais un premier problème heurta l’apprenti héros alors qu’il enjoignait d’un petit coup de talons son cheval à avancer en tirant sur les rênes pour remonter sa tête baissée : Diego ne semblait pas vouloir bouger, pire encore, il ne faisait que brouter l’herbe. De nouveau, le Kleinschreiber tira sur les rênes, dans l’espoir que cela fasse lever la tête à la bête qui lui servait de monture. Et cela fonctionna, pendant quelques secondes du moins, jusqu’à ce que Diego ne baisse sèchement la tête pour grapiller quelques brins d’herbe de plus, son jeune cavalier manquant d’embrasser violemment l’encolure à cause de la surprise et de la force du mouvement, se faisant simplement arracher les rênes des mains qui dévalèrent l'encolure pour se caler derrière les oreilles de l'animal.
Cela promettait…
Toujours est-il qu’Isaac avait surtout été piqué par la curiosité de s’aventurer une fois de plus hors des carcans rigides de son origine sociale pour découvrir l’Iberia - du moins une petite région - à cheval et découvrir le métier des gardians - qui avaient une authenticité chaleureuse appréciable, pour le jeune noble - au cours de ce camp d’été et le cruel manque de main d’oeuvre en ce moment.
C’était comme ça qu’il s’était présenté, avec d’autres, à leurs professeurs référents qui avaient transmis cette offre d’aide demandée par les gardians. C’était comme ça qu’il se retrouvait, seul, devant Sergio, qui le conduisait vraisemblablement aux écuries en le faisant passer devant des hectares de pâture.
Quand il entra dans la bâtisse, gagnant un peu d’ombre mais sans perdre une once de chaleur, son nez se plissa quelque peu en faisant la découverte de ces fortes effluves animales mais il ne broncha pas pour autant. Il lui fallut quelques secondes pour commencer à s’habituer à cette atmosphère relativement étouffante, et une poignée de plus pour commencer à apprécier la rusticité de l’endroit tout en écoutant les explications qu’on lui servait.
- D’accord, obtempéra-t-il à toutes ces indications.
Le Kleinschreiber suivit le gardian jusqu’à la sellerie, entra à sa suite dans la pièce, obéit aux nouvelles injonctions tandis qu’on lui posait sur les bras une selle encombrante et déjà usée s’il en jugeait par le cuir qui s’effritait par endroits. Et heureusement pour Isaac, la nature surhumaine que le Naraka Catana et ses entraînements à présent quotidiens lui permettaient de porter la chose sans trop en souffrir - et sans cela, il aurait eu bien des peines à la tenir de cette façon.
Enfin, leur périple au sein de ce bâtiment s’acheva devant un box, dans lequel Sergio entra, sans paraître inquiet quant à l’association de la monture et de ce cavalier inexpérimenté. Mais il était l’homme qui connaissait ses bêtes, il savait sans doute quel duo pouvait être compatible… non ?
Isaac entra à sa suite dans la pièce étroite sans aucune hésitation, notant le nom du cheval dans un coin de sa tête. Diego. Ça sonnait bien, et très ibérien en même temps. Puis son regard se posa sur l’équidé, un cheval assez grand à la robe palomino, qui semblait l’observer placidement.
Oh… il avait connu pire qu’un cheval, comme bête. Du genre un pangolin géant bardés d’écailles, apte à creuser comme une taupe et sauter comme un kangourou et qui tenait surtout à l’étriper. Le Kleinschreiber avança doucement une main, laissa l’animal la renifler et s’en désintéresser pour ensuite la poser contre son chanfrein et la remonter paisiblement jusqu’à son front, un petit émerveillement candide, si rare, se peignant sur son visage.
Sergio lui montra ensuite comment seller Diego, avant de lui mettre le filet, expliquant au jeune noble comment le faire lui-même aussi - et lui montra plusieurs fois comment faire ouvrir la bouche du cheval pour y mettre le mors avant de prendre les rênes et d’emmener le cheval et le futur cavalier à l’extérieur. Diego avait déjà une petite préparation en amont, il avait été brossé et les sabots curés par, peut-être, les palefreniers qui bossaient là, que le Kleinschreiber croisa et salua d’un signe de tête.
On lui avait donné un chapeau - comme les gardians - pour se protéger des coups de soleil sur la tête et la nuque. Puis on l’aida à monter sur son destrier, qui ne bougea pas d’un poil, avant de lui faire enfiler les étriers. Pedro prit ensuite le relais de Sergio, donna quelques brèves explications au britannien avant de lui indiquer de rejoindre le reste des petits volontaires qui avaient d’ores et déjà trouvé montures à leurs pieds.
Mais un premier problème heurta l’apprenti héros alors qu’il enjoignait d’un petit coup de talons son cheval à avancer en tirant sur les rênes pour remonter sa tête baissée : Diego ne semblait pas vouloir bouger, pire encore, il ne faisait que brouter l’herbe. De nouveau, le Kleinschreiber tira sur les rênes, dans l’espoir que cela fasse lever la tête à la bête qui lui servait de monture. Et cela fonctionna, pendant quelques secondes du moins, jusqu’à ce que Diego ne baisse sèchement la tête pour grapiller quelques brins d’herbe de plus, son jeune cavalier manquant d’embrasser violemment l’encolure à cause de la surprise et de la force du mouvement, se faisant simplement arracher les rênes des mains qui dévalèrent l'encolure pour se caler derrière les oreilles de l'animal.
Cela promettait…
En bref
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