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Moins que des miettes. [PV Vinegar]Era of Dust :: Le monde :: Moderna :: Maadi
 
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Naraka CatanaVotre ami ou votre ennemi
# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Sam 2 Mar 2024 - 16:53

Moins que des miettes.

Ft Vinegar
?


-N... Non ! C'est juste... un docteur, je crois...


Il avait semblé considérer l'inquiétude de Vinegar avec incompréhension, comme si le simple fait qu'il ait pu, un jour ou l'autre, entrer en contact avec un individu aussi prestigieux que l'étaient les héros suffisait à le rendre dubitatif. Finalement, il avait fini par cerner d'où provenait la méfiance de son vis-à-vis : il y avait fort à parier que les autorités compétentes de la ville de Konya le chercheraient au cours des jours à venir, dans la mesure où elles auraient tôt fait embrasser la cause des vigiles de la boulangerie. Entre des pestiférés qui pullulaient dans les caniveaux et d'honnêtes travailleurs n'ayant jamais causé d'ennuis à la société au sein de laquelle ils étaient intégrés, il n'y avait pas l'ombre d'un doute : on trouvait facilement qui était les bons, et qui étaient les mauvais. A cette pensée, le garçonnet sentit son cœur se tordre ; il affecta une moue peinée, et ne sembla revenir à lui qu'au moment où Vinegar effaça la distance qui les séparait encore, non sans le gratifier d'un sourire qu'on aurait pu qualifier de sinistre, mais que l'orphelin lui rendit bien, et sans attendre.

-Moi, c'est Far !


Far : la souris, dans un dialecte que les anciens maîtrisaient encore convenablement, aux abords de Konya. Un terme répandu, pas des plus glorieux, à n'en pas douter, mais pas des plus péjoratifs non plus. Vinegar pouvait comprendre sans trop de peine que son petit interlocuteur en était encore à un stade de son existence où la simple vue de sa personne ne suffisait pas à éveiller le dégoût chez autrui ; mais on commençait néanmoins à le percevoir comme un nuisible, et on songerait bientôt à le chasser... ou à l'éradiquer.
En attendant, le gracile gamin se voyait affublé d'une mission de la plus haute importance : accompagner son bienfaiteur jusqu'à un individu susceptible de le soigner, de nettoyer ses plaies, de lui rendre un tant soit peu de sa prestance... si on pouvait seulement qualifier son charisme à tout le moins atypique de prestance.

-Viens, suis-moi, c'est pas très loin d'ici.


Sa méfiance semblait s'être amenuisée, si ce n'était complètement endormie ; une bonne chose pour Vinegar, qui en disait encore assez long sur son interlocuteur. Il n'avait pas l'habitude qu'on prenne la peine d'échanger autant avec lui. Par ailleurs, il était prompt à oublier qu'il avait parfois de bonnes raisons de se méfier de ceux qui croisaient sa route, même si, en l'occurrence, l'autre mendiant avait été d'un secours plus que profitable sans rien avoir à gagner en échange...
Far ne mentait pas, en tout cas : il le mènerait jusqu'à une bâtisse branlante et poussiéreuse située à quelques rues de là seulement. L'édifice, manifestement abandonné, avait dû être forcé à maintes reprises ; mais la porte principale du bâtiment, recouverte de planches clouées dans tous les sens, était suffisamment barricadée pour être impraticable. Le garnement lui préféra l'encadrement d'une fenêtre ; le chambranle avait été vidé de son occupant, et le passage était ainsi parfaitement empruntable, y compris pour un individu aussi blessé et épuisé que Vinegar.

-C'est au premier.


Les odeurs de pourriture, de renfermé et d'urine auraient tôt fait assaillir les naseaux de Vinegar, qui n'en frémirait probablement pas ; mais les lieux s'avéreraient parfaitement inoccupés, exception faite d'un matou errant qui prendrait la fuite en les voyant arpenter les couloirs poussiéreux de cet autrefois immeuble d'appartements. Quelques couchettes de fortune étaient néanmoins installées çà et là, et laissaient à penser que des occupants devaient apparaître une fois la nuit tombée pour s'assoupir à l'abri de la pluie et du vent. Restait à savoir si les lieux étaient sûrs ; la rue ne l'était jamais vraiment, certes, mais elle avait au moins le mérite d'offrir des recoins que les franges les plus misérables et les plus brutales de la population méconnaissaient. Ici, les seringues qui jonchaient le sol ne mentaient pas : les habitants n'étaient sans doute pas très fréquentables.
Far trouverait donc une cage d'escaliers à emprunter ; puis il commencerait à mener la marche, au travers de cet édifice probablement vieux de plusieurs décennies, et promis à une destruction plus ou moins imminente. Il mènerait finalement Vinegar devant une porte qui, légèrement dégondée, peinait vraisemblablement à se refermer ; il y toquerait, et attendrait docilement qu'on vienne leur ouvrir, laissa peut-être le temps à son partenaire du jour de lui glisser quelques mots, s'il le souhaitait.
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# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Jeu 7 Mar 2024 - 6:37
Mouche dans le Potage
Far... Un drôle de garçon, la pensée te traversait l'esprit quand tu le voyais marcher devant, ouvrant la voie vers son fameux docteur. Il fallait vous voir, comme d'étranges frères à travers les rues. Il ne manquait plus qu'il te tienne la main avant de traverser ! En réalité, en ce petit d'homme frêle et pourtant plein de vie, tu décelais le point de départ de toute ta vision se concrétisant. Tu le suivais d'un pas décidé et tu t'assurais régulièrement de ne pas être suivi, de nature méfiant. Tu ne t'attendais pas à un bel hôpital, donc quand il t'a fallu passer une fenêtre cassée, tu n'as pas rouspété malgré tes difficultés. L'enfant semblait très bien connaître l'endroit et tu pouvais désormais ressentir l'envie d'explorer le bâtiment délabré, des fois que tu trouves d'éventuelles planques de secours. C'était un peu l'insecte en toi qui cherchait toujours une pierre sous laquelle faire son nid. Mais pour l'heure tu devais combattre ton instinct et te contenter de garder le rythme.

L'environnement était insalubre et visiblement mal fréquenté aux vues des seringues qui trainaient. Les "junkies" comme vous les appeliez tous. Les drogués et leurs dealers. De ton point de vue, ils étaient des êtres encore plus insignifiants que vous l'étiez toi et toute ta bande de sans-abris. Tu les portais comme l'exemple de ce que tu ne voulais pas être, et ça depuis toujours. Tu le devais aux Moussa, puisqu'ils t'avaient appris à éviter les drogues et l'alcool. Tu aurais eu tellement de faciliter à t'en procurer que ta vie aurait été significativement différente si tu étais tombé dedans. Tu finissais par penser que le docteur en question pouvait effectivement être un fournisseur, ne pouvant absolument pas être rémunéré par son "cabinet" miteux.

Devant la porte, tu sentais comme une tension monter. Tu étais dans un endroit que tu ne connaissais pas, et bien que tu pouvais ressentir tes petits amis grouiller partout autour de vous, tu ne te sentais pas prêt à prendre de risques dans ce milieu malfamé. Tu étais bien un habitué des endroits glauques. Mais d'ordinaire, il n'y avait aucun enfant en jeu. Tu ne pouvais te résoudre à relâcher la pression même si ton compagnon du moment était, lui, tout à fait serein. "T'es sûr d'ton coup, Far ? On pourra pas s'carapater facilement si y'a une embrouille..." Ca te semblait presque absurde. Demander son avis à un jeune probablement encore trop insouciant pour dissocier un bon d'un mauvais. Un ami d'un ennemi. Mais il était avec toi, tu ne pouvais pas te permettre de trahir sa confiance. Qu'est-ce que cela ferait de toi ? Ton ego te sommait de rester solide sur tes appuis.



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Naraka CatanaVotre ami ou votre ennemi
# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Dim 10 Mar 2024 - 21:08

Moins que des miettes.

Ft Vinegar
Far


Far ne sembla, dans un premier temps, pas suffisamment clairvoyant pour percevoir les réticences pourtant bien légitimes de son camarade du jour. Il ne les décela, en fait, qu'une fois qu'ils furent parvenus au terme de leur progression en ces lieux répugnants ; face à la porte devant laquelle le garnement se planta, au moment même où Vinegar lui demanda s'il était bien raisonnable de s'aventurer aussi loin dans un immeuble qui aurait tout aussi bien se transformer en impitoyable traquenard. Quoi que décontenancé dans un premier temps, le jeune mendiant se tourna finalement dans la direction de son sauveur puis tâcha de le rassurer par le biais d'un sourire fade et timide ; ses quelques paroles, sans doute, sauraient se montrer légèrement plus convaincantes.

-Oh, de jour, c'est assez sûr. Ceux qui... ceux qui vivent là sortent. Ils vont se chercher à boire et à manger. C'est la nuit que ça se gâte un peu. C'est pour ça que je ne reste jamais dans le coin quand il commence à faire sombre. Ils... Enfin, ils font peur. Un peu peur.


Ce n'était clairement pas la première fois qu'il prenait le parti de s'attarder dans les parages, à en croire son expression faciale, laquelle transpirait d'un dégoût juvénile. Il était difficile de savoir précisément ce qu'il avait été en mesure de voir, d'entendre et de vivre entre ces murs décatis ; mais puisqu'il ne serait probablement pas prompt à en dire davantage, Vinegar aurait sans doute le bon goût de ne pas le relancer à ce sujet. Dans le cas contraire, Far agirait d'une façon bien inédite, pour une fois : il l'ignorerait magistralement, se dirigerait simplement en direction de la porte qu'il ouvrirait, de façon à montrer le chemin au malheureux blessé.
L'appartement au sein duquel ils auraient le loisir de pénétrer sans que nul ne semble s'y opposer leur apparaîtrait dès lors comme un îlot de luxe et de confort au beau milieu d'un désert de vétusté. Cette oasis, qui parvenait à se départir de l'odeur de moisi qui régnait alentour sans pour autant réaliser le coup d'éclat de crouler sous les cache-misères olfactifs, se faisait surtout remarquer de par sa luminosité déconcertante. Chaque fenêtre, grande ouverte, donnait sur la ruelle qui s'étendait à quelques mètres de là, en contrebas. Le vrombissement paresseux de quelques appareils électriques berçait l'atmosphère d'un bruit des plus reposants ; quelques plantes vertes égayaient un peu les lieux, mais l'ensemble de la décoration semblait tout de même dater du siècle passé. Les tables en formicas, les chaises en rotin, les abat-jours massifs qui camouflaient les ampoules massives perchées au bout des longues lampes, tout cela devait sembler bien étrange, aux yeux d'un Vinegar qui n'avait probablement jamais connu pareilles décorations ; un homme, assez costaud, assis à la seule table qui trônait au beau milieu de ce qui s'apparentait à un salon, les accueillit d'un air décontenancé, une clope entre les doigts.

?


-Far, c'est toi, constata-t-il bénignement. Et avec un ami, je présume. Un ami en sale état.


Il ne lui avait fallu a priori pas longtemps pour constater que Vinegar venait tout juste de passer un sale quart d'heure : du bout du pied, sans bouger de son assise, il décala l'une des chaises qui se trouvait devant lui et invita d'un geste nonchalant le nouvel arrivant à s'y asseoir, si l'envie l'en piquait. Quelle que soit la décision du Roi des mendiants à ce sujet, il ne manquerait pas de faire glisser dans sa direction une carafe pleine d'eau fraîche ; une denrée par si fréquente que ça, à Konya, sur laquelle Vinegar pourrait être tenté de se jeter dans les délais les plus brefs - d'autant que cet inconnu, qui n'était pas antipathique, avait de surcroît le bout goût de ne pas s'avérer complètement amical.

-Tu peux m'appeler Doc, si tu veux. C'est comme ça qu'on me connaît, dans le coin. Vu tes sapes, je présume que t'as pas grand-chose pour payer des soins ?
-Il est avec moi, Doc, maugréerait faiblement un Far toujours aussi impressionnable.
-J'ai bien vu ça. Mais c'est les enfants que je soigne gratos.


Il s'offriraitt une bouffée généreuse de tabac avant de renchérir, son regard soudain durci, comme plus critique, plus analytique... plus froid, aussi.

-Et il a pas vraiment la gueule d'un écolier, ton pote.


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VinegarKing of Beggars
# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Lun 11 Mar 2024 - 18:29
Mouche dans le Potage
Il était de notoriété publique, la vie d'un mendiant n'avait rien à envier. Complètement décalée de la vie que l'on pouvait connaître en société, vous n'aviez pas d'heure pour rentrer, ni même pour vous coucher. Vous ne pouviez pas vous extirper d'une mauvaise compagnie d'un simple "maman m'attends." Dans une journée comme celle-ci, des jeunots de vos âges respectifs devaient être à l'école ou en train de jouer au parc des amis. Pour le jeune adulte que tu faisais, un Vinegar "normal" serait peut-être en train d'étudier à l'Académie de Fekha.. avec Youssef ? Au lieu de cela, vos vies étaient désordonnées. Rythmées par des aventures et des mésaventures hasardeuses toutes plus folles les unes que les autres. En vous levant ce matin, vous n'aviez probablement pas envisagé que vos chemins puissent se croiser. Il était comme destiné. Une rencontre fortuite qui te semblait s'emballer un peu vite - voilà que tu acceptais de le suivre dans l'appartement qui n'était même pas verrouillé.

Avant d'entrer, Far t'avait fait part de son humble expérience des lieux. Il disait que vous n'aviez relativement rien à craindre et que l'immeuble devenait effectivement aussi dangereux que tu le craignais. Acquiesçant silencieusement, tu validais ton engagement envers lui en emboîtant le pas, toujours aussi méfiant qu'à l'accoutumée. Tu étais désarçonné par la décoration plus qu'inattendue pour l'endroit. En vérité, tu t'attendais à ne pas voir grand chose, plutôt un squat peu fourni et malodorant, avec peut-être au mieux un matelas qui sentirait l'urine et un réchaud entouré de conserves vides. Il en était tout autre. La pièce était même aménagée de beaux meubles, si seulement tu en connaissais un minimum sur le bon goût. Il n"y avait que cette odeur de fumée qui rappelait la nature du taudis. Tu restais de marbre face à cet individu qui siégeait là. Vous vous êtes toisés alors qu'il accueillait Far avec sympathie, il t'a jaugé du regard et a placé ses déductions dans le mille.

Celui qui se faisait appeler Doc n'en avait pas l'air, en tout cas. Loin du cliché du binoclard studieux, ce docteur-là avait davantage la carrure d'un bagarreur. Si bien que tu étais étonné de voir qu'il puisse traiter quelconque blessé dans son environnement peu hygiénique. Un homme à la peau bronzée et à la chevelure comme la tienne, d'une couleur rougeoyante. Il prétendait soigner les enfants gratuitement, un geste que tu pouvais respecter, même si cela signifiait que pour toi, c'était peine perdue. Malgré ses contestations cependant, tu devinais que ses clients habituels ne devaient pas être pleins aux as non plus. Il y avait, selon toi, moyen de moyenner. Tu t'es avancé jusqu'à hauteur de la chaise mais sans t'y asseoir. Tu as simplement lancé un regard dédaigneux vers le récipient d'eau, mais sans y puiser. Bien que très tentante, ta fierté masculine t'en prévenait. Pour l'heure, vous n'êtiez pas amis. Pas même collègues. "Alors c'est toi le "Doc" ? Et à part les gamins du quartier c'est qui tes patients ? Les junkies du coin ? *koff*  Aller, sois pas rat. J'ai pas un rond mais si tu me rends service, je te rendrai service ! J'pourrais pas devenir le Roi des Mendiants dans cet état quand même !" Tu n'avais de cesse de ramener ton rêve sur la table à chaque occasion. Il ne te connaissait que depuis quelques minutes et pourtant il était déjà au courant. Incorrigible. Tu as toujours été têtu comme une mule. Mais tu avais fait de grands progrès - tu portais assez d'humilité pour parlementer cette fois. Probablement te rappelais-tu que si tu étais dans cet état, c'était parce que tu frappais avant de parler. Il y avait du mieux. Tu lui avais proposé un échange de bons procédés et même si tu n'avais rien explicité sur la nature des services que tu pouvais rendre, tu laissais ton offre assez ouverte pour que le Doc puisse lui-même songer à quelque chose à te proposer. Une requête que tu pourrais accomplir pour lui, une épine que tu pouvais lui retirer du pied. Ton visage sournois souriait malicieusement tandis que les jeux étaient en train de se faire.



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Vinegar
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Naraka CatanaVotre ami ou votre ennemi
# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Jeu 14 Mar 2024 - 11:46

Moins que des miettes.

Ft Vinegar
Le Doc et Far


Le tête à tête débutait tout juste ; et les négociations, si elles demeuraient encore bon enfant, risquaient de se muscler d'instant en instant tant que ni l'un, ni l'autre des deux intervenants n'aurait enfin ce qu'il voulait. Pour Vinegar, l'objectif était simple : traiter ses blessures, profiter d'un éventuel bon repas pour reprendre des forces, pourquoi pas d'une nuit de repos... et, si tous les astres s'alignaient, peut-être, tisser une nouvelle relation avec un type susceptible de le recoudre à l'occasion de ses mésaventures citadines. Pour le Doc, en revanche, tout semblait nettement plus nébuleux... Il semblait être prompt à darder son interlocuteur d'un regard acéré, comme s'il cherchait à jauger sa valeur par le biais de l'éclat qui brillait dans ses yeux. La réponse du Roi des Mendiants, en tout cas, sembla le laisser de marbre, l'espace d'un instant ; avant qu'il ne se fende d'un sourire généreux, d'un éclat de rire gras, qu'il ne tende son index dans la direction du criminel en herbe et qu'il ne réponde entre deux soupirs amusés.

-Ah. Au moins, t'as de la suite dans les idées. Pas mal, garçon, pas mal. T'as bien fait de me le ramener, Far. Y a moyen qu'on réussisse à s'entendre, lui et moi. Y a moyen.


Vinegar n'avait pas d'argent... mais il avait manifestement d'autres qualités. A commencer par le fait que c'était un type de la rue. Pour que Far puisse être amené à le côtoyer, il devait par ailleurs avoir quelque chose à faire valoir, quelque chose qui avait poussé le gamin à le prendre en pitié en constatant son état déplorable... mais quoi ? Le Doc entendait manifestement le découvrir, ou, à défaut, réussir à trouver un arrangement susceptible de satisfaire ses desseins les plus méconnus. Il tira sur sa clope avant de répondre, non sans continuer à sourire à pleines dents.

-Bon, le Roi des Mendiants -pas mal comme blaze, ça en jette, mais tu dois bien avoir un autre nom, hein ?-, on va faire assez court. Je me suis pas établi dans ce trou à rats sans raison. Il se pourrait même que la municipalité finisse par détruire tout l'immeuble, quand ils auront réussi à trouver un promoteur capable d'aligner les ronds pour offrir à ce fichu quartier une seconde jeunesse... Et il se pourrait bien que tu puisses me rendre un service de temps en temps, ouais. Far ? Sois gentil, va attendre dans la chambre d'ami. On a des trucs à se dire. Des trucs d'adultes.


L'orphelin opina du chef, sans engouement aucun ; il avait passé les dernières secondes à se faire de plus en plus petit, comme s'il espérait qu'on l'oublie, qu'on parte du principe que ses oreilles indiscrètes pouvaient continuer à entendre tout ce qui allait se dire au sein de ce salon à l'allure vintage. Il n'en était rien : le Doc semblait a priori vouloir l'épargner... et c'était tant mieux, sans doute. Vinegar remarquerait probablement que c'était ce type de précautions qui permettaient généralement aux gamins de vivre leur enfance à peu près ordinairement, dans la rue. Le Doc ne semblait pas être de ceux qui considéraient qu'il était pertinent de leur donner des armes, et des tâches sordides à accomplir...
Far, donc, s'effaça dans l'un des rares couloirs que comportait cet appartement relativement étriqué ; une porte se referma après quelques secondes, et l'interlocuteur de Vinegar reprit en se penchant sur sa droite, et en allant chercher un petit sachet transparent au fond du tiroir d'une commode. Il le jeta nonchalamment sur la table, entre eux deux, et le désigna du menton avant de reprendre.

-Le gamin a dû te parler des clochards qui dorment dans le coin... Ils sont pas ordinaires, t'as pu le constater rien qu'à leur habitat. C'est des toxicos. Le genre... perdu pour de bon. On a tout essayé pour les pousser à se remettre dans le droit chemin, mais... Y a pas moyen. Quand le mal s'est installé à ce point, tout n'est bon qu'à jeter. Alors on a plutôt décidé de les mettre à contribution.


La poudre ocre qui sommeillait dans le sachet en plastique attira une fois de plus le regard du Doc ; et il poursuivit inlassablement, toujours à voix basse, en veillant à ce que Far ne puisse pas l'entendre.

-Cette merde, là, c'est ce qu'on leur distribue depuis quelques semaines. C'est... On va appeler ça du Naraka Catana de synthèse. On a réussi à en récupérer un peu, juste assez pour le filer à des chimistes véreux. Ils en étudient la structure, essayent de le recopier, de le compléter avec des drogues pour essayer de créer une formule susceptible d'éveiller des pouvoirs sur de courts laps de temps. Pour le moment, ça marche... pas terrible. Les effets secondaires sont dramatiques et ça coupe un max de pognon. Or, nos p'tits pères les camés, ils sont bien gentils, mais ils ont pas exactement les poches pleines de tunes, si tu vois ce que je veux dire.


Le Doc se racla la gorge, se passa une main dans les cheveux ; puis, après avoir ménagé son suspens, il reprit.

-Alors on a peut-être un terrain d'entente. Je te soigne, quand t'en as besoin. Et de temps en temps, en contrepartie, tu nous rends des services. On te fera participer à des casses, à des cambriolages... ce genre de trucs. Pas d'exécution d'innocents, pas de violences gratuites et inutiles. Du boulot propre, pour récupérer le pognon là où il est, l'utiliser à bon escient. C'est pas si mal, je crois. T'en penses quoi, toi ?


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# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Jeu 14 Mar 2024 - 18:33
Une Main Lave l'Autre
Tu étais tout un mystère. Un sale, malodorant mystère. Et malgré tout cela, contre toute attente, tu persistais sur cette voie floue avec un sérieux tel que les autres étaient bien obligés de t'entendre. Le Roi des Mendiants en devenir, à chaque fois que tu le mentionnais, les réactions étaient disproportionnées. Là encore, le Doc n'a pas dérogé à la règle en éclatant, hilare, en t'entendant fabuler. Il en rigolait mais ne s'était pas moqué. Il admettait même que vous pouviez vous entendre, au final. Pendant son petit moment, tu n'as pas bougé. Ton visage est resté aussi déterminé et ton sourire mesquin ne s'est pas effacé. Tu le regardais faire de grands gestes et te pointer du doigt, ne prêtant jamais attention à ce que les autres pensaient de toi.

Tout ce qui importait, c'était que le courant soit passé. Avançant d'un pas dans son estime douteuse, il s'adonnait à de plus amples confidences sur sa situation et celle de son business, non sans avoir congédié le petit Far dans une autre pièce de la baraque mi-figue mi-ruines. Tu l'avais regardé s'exécuter toujours sans parler. Tu prenais note de la considération du Doc' vis-à-vis de l'enfant, agissant de façon relativement responsable - une notion discutable quand on savait de quoi ils allaient parler. Il avait effectivement bien fait, puisqu'un petit pochon d'une substance rougeâtre se faisait l'objet de la conversation. En le voyant, tu as froncé les sourcils, étant toi-même contre les drogues. Tu l'avais deviné avant même d'entrer, un "docteur" dans un immeuble abandonné, des seringues et des gens "qui faisaient peur" selon Far, c'était la description d'un squat et de son dealeur. Tu méprisais ces personnes. Mais celui-là avait tout de même quelque chose de différent.

L'homme t'a fait un débriefing plus ou moins complet ; tu n'avais pas compris les trois quarts des mots employés mais tu parvenais à comprendre malgré tout. La municipalité ? Les gros méchants riches. Rien de nouveau pour toi, tu les avais vu expulser des pauvres gens et raser des maisons sans que cela n'inquiète le reste de la population. Et le Doc, comme n'importe qui, comme toi d'ailleurs, essayait de tirer son épingle du jeu avec les cartes dont il disposait. Il s'avérait que son trafic ne t'intéressait pas plus que ça mais tu flairais le bon filon. "Nara..ka. Catana..? C'est d'la Poudre Rouge, pigé. Écoute, si t'as besoin de péta du fric j'veux bien t'aider moi. T'as l'air d'être super préparé et tout, mais... C'est qui "On" ? Tu t'es finalement décidé à tirer cette chaise qui t'attendait pour t'y asseoir. Tu t'es mis à l'aise. Assis de travers, les jambes par-dessus l'accoudoir et les mains liées au-dessus du torse, prêt à parler affaires, tu t'es affublé d'un encore plus grand sourire. "Dis-moi tout, j'ai tout mon temps ! Tu veux que j'aille où, et t'espères en tirer combien ?" Tu as plongé tes yeux dérangés dans les tiens en penchant la tête sur le côté, laissant tes dreadlocks cadrer ton profil. "Ah.. ouais. Moi c'est Vinegar ! J'te serre pas la main, j'l'ai pas lavée depuis un bail, héhé !" L'incarnation du dégoût, tu n'existais que pour souiller. Entacher de ton amertume le rêve bleu de ce monde endormi.


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# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Jeu 14 Mar 2024 - 20:45

Moins que des miettes.

Ft Vinegar
Le Doc


-Tu sais pas ce que c'est ? Si je devais m'attendre à ça, ricana le Doc en entendant Vinegar répéter laborieusement le nom de cette poudre aussi bénie que maudite. Pour le moment, je peux pas t'en dire plus à propos des types avec lesquels je bosse. J'espère que tu le comprendras. C'est pas contre toi, mais ils tiennent à leur anonymat. Plus que moi, en tout cas.


Tout commerce illicite devait être établi sur des hommes de confiance, et sur des hommes de terrain. Quand on pouvait collectionner les deux à la fois, on s'en frottait les mains ; raison pour laquelle le Doc faisait en sorte de ne jamais décevoir les attentes que ses acolytes plaçaient en lui. Parce qu'il y jouait plus que sa place, en l'occurrence... Sa réputation, sa crédibilité, sa vie aussi. Il ne comptait pas commencer à divulguer les secrets qui faisaient de ses contacts des individus de poids. Cela aurait pu leur nuire, lui nuire ultimement. Et même s'il était difficile de méprendre le clochard qui conversait avec lui pour un agent du gouvernement maadien ou de la BOIH, il n'était jamais aisé de savoir à quel point une nouvelle recrue pouvait être susceptible de mériter la confiance qu'on plaçait en elle.
Nouvelle recrue qui, par ailleurs, semblait être pressée à l'idée de passer à la suite des opérations ; il s'échauffait rapidement, et cela faisait plaisir à voir. Le médecin en ricana quelque peu avant de se redresser. Il ouvrit une commode qui se trouvait sur sa droite, en extirpa une trousse de premiers secours qu'il étala sur la table, juste devant son désormais patient ; puis il se rapprocha de lui de quelques pas, en demeurant toujours à distance raisonnable, mais en apprêtant ses outils, ses compresses, ses désinfectants.

-T'as l'air d'être du genre volontaire. C'est bien. Ça me sera utile, à coup sûr. Mais on va pas risquer de précipiter les choses. Voilà ce que je te propose : je te file un téléphone portable, gratos, et un point de chute, ici. Tant que c'est pas démoli, en tout cas. Tu peux utiliser l'appart à volonté. J'y suis souvent, les gosses aussi, mais tu peux crécher dans le salon tant que tu veux, dans la chambre d'ami si elle est libre. Et on partage les gains que tu me rapportes. Je dirais... 75 pour moi, 25 pour toi. Je te fais confiance pour pas me gruger ; les gars avec qui tu bosseront pourraient s'en rendre compte de toute façon, donc ce serait pas dans ton intérêt. Je te file des pistes, parfois des contacts, à toi de maîtriser le sujet de la manière que tu le souhaites. Oh, et dernière chose : tu reviens blessé, je te retape, que ça ait un rapport avec les boulots que je te file ou pas. J'ai pas intérêt à ce que t'aies une vilaine blessure qui traîne et s'aggrave, de toute façon. T'es pas mon employé, t'as le droit de refuser les petits boulots que je te propose, ou de pas les traiter illico. Mais je suis pas ton larbin non plus, donc si tu tires au flan, notre partenariat prend fin.


Il glissa dans une seringue stérile un produit incolore - peut-être un calmant, ou une anesthésie locale à appliquer à Vinegar avant de commencer à le charcuter -, puis se tourna dans la direction de son nouveau patient, non sans sourire à pleines dents au passage.

-Alors, ça te va comme ça ?


S'il obtenait son assentiment, il se mettrait à l'ouvrage sans plus tarder ; et il démontrerait une certaine habileté, voire une grande délicatesse, veillant à ne pas causer de tort inutile à son patient, ainsi qu'une étonnante méticulosité pour un type de son gabarit et doté d'une allure si intimidante.

Naraka Catana
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# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Sam 16 Mar 2024 - 11:11
Une Main Lave l'Autre
Tu savais très bien de quoi il s'agissait. Une poussière de cette couleur, qui donnerait des pouvoirs... Tu ne pourrais pas l'oublier. Ton pouvoir de la Ruche en était issu. Tu ne la connaissais simplement pas dans tous les détails. Son nom scientifique, cette version de synthèse, tout cela tu le découvrais effectivement. Tu n'en étais pas moins déçu à l'idée de ne pas avoir le droit de savoir qui se cachait derrière les rideaux.
En comprenant qu'il y avait quelque chose d'encore plus grand qui se tramait derrière ce trafic, finalement pas si petit que tu ne le pensais, tu ne pouvais qu'accepter de rester dans l'obscurité pour le moment. Après tout, à ton échelle, ce qui t'intéressait c'était l'opportunité de monter. De grandir et de te développer pour que ta petite tête puisse enfin s'accommoder à la lourde couronne. Le Doc s'est mis à rassembler du matériel médical et tu souriais en coin, là étant le signe que votre collaboration était déjà en marche.

Tu as écouté attentivement son discours te présentant grossièrement "les termes du contrat", tes avantages et tes obligations. Tu n'en revenais pas, en l'espace d'un instant tu n'étais plus la même personne. Un premier pas déterminant pour ta carrière, tu venais littéralement de trouver du travail. Tu te demandais intérieurement si les Moussa aurait été heureux pour toi... Peut-être pas, ton nouveau poste n'étant pas des plus reluisants. Un couteau-à-louer, un mercenaire. Tu sentais ton ego flatté, comme si tu avais mis le nez en dehors de ta condition de simple mendiant. Bien que le calcul du Doc ne soit pas très équitable, tu n'étais pas plus offusqué que ça. A peser le pour et le contre, tu obtenais quand même un endroit où dormir, des soins et un moyen de communication mais aussi d'éventuels alliés dans ta croisade. Ainsi, après une réflexion rapide mais assurée, tu as acquiescé vivement. "Dis donc Doc' si j'savais pas compter je dirais que tu essaies de m'arnaquer... Bien sûr que je roule !" A n'y rien comprendre, ta personnalité décalée contribuait à faire de toi un personnage... "attachant" ... en théorie. Ta nonchalance n'était pas perturbée par l'approche de la seringue, tu restais relativement calme et profitait de tes derniers instants de conscience pour te perdre dans ton esprit.

Tu marchais sur des terres arides comme celles que l'on trouvait dans ton pays. Il n'y avait absolument rien sinon un sol sec et brûlant à perte de vue, des arbres morts et des rochers, rien de plus. Tu marchais malgré la chaleur qui t'agressait la plante des pieds et dans ton imagination, tu souriais. Tu suais, assoiffé, mais tu souriais. Et puis, peut-être quelques secondes seulement avant que la solution médicamenteuse ne te soit injectée dans le monde réel, dans ta vision, tu es arrivé au bord d'un précipice. Le sol s'arrêtait là. Tu regardais au loin, sans avoir perdu ton rictus. *J'arrive..* tu as murmuré de ta voix léthargique. Le ton que tu empruntais réprimait de l'excitation, tu semblais presque prêt à te jeter dans le vide qui te faisait face. Mais c'est là que ton imaginaire s'est arrêté.

Les outils froids de ton médecin de fortune t'avaient ramené. Tu l'as laissé opéré sans objection, tu avais une grande tolérance pour tout ce qui était désagréable du fait de ce mode de vie que tu avais depuis toujours, n'ayant jamais réellement été dans le confort et la complaisance. Tu avais plus subi que tu n'avais profité, au final ces premiers soins étaient ce qui se rapprochait le plus d'une petite attention pour un ourson mal léché tel que toi. En attendant qu'il ait terminé son travail, tu te réjouissais silencieusement de ce revirement de situation en pensant au jeune Far, à qui tu te promettais d'offrir un repas copieux dès que tu en aurais la possibilité.


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Vinegar
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Naraka CatanaVotre ami ou votre ennemi
# Re: Moins que des miettes. [PV Vinegar]Mar 19 Mar 2024 - 13:51

Moins que des miettes.

Ft Vinegar
Le Doc


Ce fut donc en souriant à pleines dents que le Doc s'élança à l'assaut de son nouveau chantier... et Vinegar, en tant que chantier, promettait bon nombre de travaux délicats. Son corps avait sans doute accumulés les pépins de moindre gravité que le médecin, en tant qu'homme de sciences, tenait envers et contre tout à traiter sans traîner. Il s'affaire à répertorier la moindre de ses blessures, à l'analyser sous toutes les coutures avant de commencer à la traiter avec son doigté de professionnel. Pour le mendiant, la chose serait sans doute déroutante ; pendant de nombreuses minutes, il deviendrait le patient exclusif d'un médecin compétent, et bénéficierait d'un traitement de faveur au sujet duquel il n'aurait probablement pu que rêver, de nombreuses années durant. Il n'était plus seulement un clochard, plus même un gamin des rues que l'on prenait en pitié ; il était un partenaire éventuel, un camarade qu'il valait mieux rafistoler, un collègue qui nourrissait de nombreux espoirs et pourrait à l'avenir s'avérer plus qu'utile.
S'il était prompt à échanger des banalités, le Doc ne manquerait pas d'y prendre part également... mais toujours en demeurant relativement évasif quant à sa propre identité, quant à son passé, quant à la nature de ses employeurs et de ses contacts. La chose était évidente : mais si leur partenariat à venir le remplissait de joie, il ne cultivait pas encore à l'endroit de Vinegar suffisamment de confiance pour lui en révéler davantage. Il pourrait toutefois le rassurer quant à l'état de l'immeuble au sein duquel il serait amené à crécher au cours des nuits à venir, s'il le souhaitait : les mendiants qui y pullulaient, et qui revêtaient également la casquette de toxicos, avaient tendance à se tenir à carreaux et ne s'invitaient jamais dans l'appartement sans y être conviés. La raison à cela était toute simple : tous avaient grand intérêt à demeurer sages quand le Doc veillait au grain. Après tout, il était celui qui, le plus souvent, leur offrait un tant soit peu de sérénité en délivrant leurs corps addicts du manque qui les rongeaient...

-Voilà. J'pense que j'ai fait le tour. Tu reviens de loin...


La douleur relative à l'intervention du Doc finirait par s'éveiller, au cours des minutes à venir, à mesure que le peu de produits anesthésiants qu'il avait utilisé à l'occasion de ses opérations verrait son efficacité s'amenuiser... mais elle resterait probablement supportable, du point de vue de Vinegar qui n'en était pas à son coup d'essai. Dans les faits, il pourrait toutefois constater qu'il se sentait mieux qu'à la suite de la rixe à laquelle il avait si généreusement pris part. Une bonne nuit de sommeil suffirait sans doute à le retaper au moins partiellement ; les jours à venir lui permettraient sans doute d'achever sa convalescence sans trop de peine.

-Si t'as faim, tu peux te servir dans le frigo. Enfin, y a pas grand-chose... Faudrait que je retourne faire deux-trois emplettes.


La générosité que le Doc manifestait à son encontre n'en finissait plus de s'exprimer ; et Vinegar pourrait ainsi engloutir à l'envi une tranche de fromage, de jambon, une salade de choux ou une part de pizza. De quoi démarrer sa nouvelle existence sur une touche des plus positives...
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